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Les questions institutionnelles ont été au centre des débats européens depuis près de dix ans ; c’est en effet à Amsterdam en 1997 que les gouvernements Européens, alors au nombre de Quinze, ont cherché à préparer l’UE à l’élargissement à venir.
En raison des succès limités des conférences intergouvernementales (CIG) d’Amsterdam puis de Nice, en 2000, le Conseil  européen de Laeken a décidé en décembre 2001 de recourir à une nouvelle méthode : la Convention qui siègera de février 2002 à juin 2003.
Incontestablement le résultat de la Convention, sans être parfait, représente une avancée de plus grande ampleur que les traités précédemment négociés dans les CIG. La méthode transparente de discussion, le recours à des groupes de travail auditionnant des experts, l’absence de veto, l’engagement du Présidium dirigé par Valéry Giscard d’Estaing, ont permis d’aboutir à de réelles améliorations : simplification, démocratie, efficacité.
Les referendums français et néerlandais ont malheureusement donné un coup d’arrêt à ce processus sans que les dispositions institutionnelles fassent l’objet des contestations les plus vives. A l’inverse, 18 Etats membres l’ont ratifié, par voie référendaire (au Luxembourg et en Espagne) ou parlementaire. Plusieurs pays, dont la Pologne et la Grande-Bretagne, préfèreraient l’enterrer définitivement.
Naturellement, l’avenir de l’Europe ne se résume pas à des querelles institutionnelles, présidence du conseil, pondération des voix ou composition de la Commission. Mais sans institutions, comme disait Jean Monnet, « rien ne dure ». Il est illusoire de penser que des « projets », quels qu’ils soient, puissent être menés à bien sans que les procédures de décision soient améliorées, la démocratie renforcée, le veto limité à des cas exceptionnels. L’Europe des projets n’est pas dissociable du projet communautaire pour l’Europe qui repose sur le recours à des institutions et une Communauté de droit.
Dans ce contexte et alors que la Présidence allemande cherche activement les voies d’une sortie de crise à horizon de la fin juin 2001, le Mouvement européen France a décidé de donner à ses adhérents et à toutes les personnes intéressées, des éclairages autorisés sur ces questions.  A un rythme régulier, des analyses seront mises sur ce site.
Le ME- F remercie infiniment Jacqueline Dutheil de la Rochère, professeur de droit à l’université de Paris II qui a accepté de superviser cette rubrique.

  • «Un traité «plus» ? »
    propos de Jacqueline Dutheil de la Rochère, Professeur de droit à l’université de Paris II.

  • Depuis la défaite du Traité constitutionnel dans les référendums français et néerlandais en 2005, l’Union européenne patine. Les lendemains qui chantent, les plans B se sont avérés illusoires. Le Mouvement Européen, qui a vocation à promouvoir une Europe politique et unie, lance cette rubrique afin de présenter et de mettre en débat les idées qui circulent en France et en Europe pour remédier à cette crise institutionnelle.

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